Boire de l’eau est un geste essentiel pour vivre mais pas aussi simple qu’on peut le croire! L'eau du robinet est 350 fois moins chère que l'eau minérale et bonne à boire!

Organisation de la distribution de l'eau potable

  • La quasi totalité de la population du bassin de l’Adour est desservie par un réseau public d’adduction d’eau potable. Plus de 300 réseaux de distribution (ou unités de gestion communales ou intercommunales gérées par des syndicats d’alimentation en eau potable), assurent l’approvisionnement. Ils sont soit des réseaux communaux, soit des réseaux intercommunaux gérés par des syndicats d’alimentation en eau potable.
  • Ces réseaux peuvent comporter une ou plusieurs unités de distribution, définies en fonction de l’origine de la ressource en eau. On estime à près de 1 040 000 la population desservie en eau potable dont plus de 48% alimentée par des réseaux communaux, et 52 % par des syndicats.
    Les principales villes ayant un réseau communal sont: Pau, Bayonne, Tarbes, Dax, Mont-de-Marsan, Oloron, Orthez et la majorité des communes de montagne.
    80% des communes (essentiellement en zone rurale) sont approvisionnées par des réseaux intercommunaux.

Gestion de l’alimentation en eau potable

  • Elle est exercée soit directement par les collectivités, soit confiée à des compagnies privées.
  • La gestion directe concerne 66% des collectivités du bassin (76% des réseaux communaux et 39% des syndicats) et 44 % de la population desservie. Sont concernées les communes importantes du bassin (Dax, Mont-de-Marsan, Bayonne, Pau, Oloron, Orthez, Tarbes) qui assument la gestion directe de l’alimentation en eau potable comme le font les petites communes en zone de montagne et du piémont.
    Les principales villes ayant un réseau communal sont: Pau, Bayonne, Tarbes, Dax, Mont-de-Marsan, Oloron, Orthez et la majorité des communes de montagne.
    80% des communes (essentiellement en zone rurale) sont approvisionnées par des réseaux intercommunaux.
  • La gestion indirecte s’exerce plus fréquemment en plaine et en zone rurale où l’on trouve de vastes réseaux intercommunaux.

Syndicats d’eau potable

Huit collectivités ont pour mission la production en eau potable et exploitent 22 captages. Parmi les plus importantes on peut citer :
  • le syndicat mixte de l’usine de la Nive (approvisionne la côte basque et la côte sud des Landes),
  • le syndicat mixte d’Orthez,
  • le syndicat mixte du nord-est de Pau,
  • le SPIDE de Maubourguet.

Cascade Kakoueta

La ressource

  • 70% de la ressource est prélevée sur les eaux souterraines,
  • la zone de montagne et de piémont bénéficie d'une multitude de sources,
  • les vallées alluviales se prêtent à d’importants prélèvements en nappe alluviale surtout dans les hautes et moyennes vallées,
  • les nappes profondes des sables Landais et les nappes alluviales de l’Adour et du gave de Pau sont les plus sollicitées.

Si la ressource en eau potable est relativement abondante, elle est inégalement répartie sur le bassin et certaines collectivités doivent s’approvisionner chez les voisins! (C'est le cas pour le nord-est des Pyrénées-Atlantiques)

Des compléments alimentaires variables!

Huit collectivités ont pour mission la production en eau potable et exploitent 22 captages. Parmi les plus importantes on peut citer :
  • Minéralisation moyenne (Teneur en sels)
    L’eau distribuée dans le Bassin de l’Adour est généralement de minéralisation moyenne, voire faible en zone de montagne (Béarn et Bigorre) ainsi que dans les coteaux basques
  • Dureté et agressivité (Concentration de calcium et de magnésium)
    La dureté est fonction de la nature géologique des terrains traversés et n'a aucune conséquence négative sur la santé, d’où l’absence de valeurs limites. Par contre elle peut avoir des conséquences sur l'entartrage ou la corrosion des tyauteries ou appareils ménagers. Votre facture d'eau vous donnera des informations précises dans les différents domaines traités ici.
  • Présence de fer et de manganèse
    Cette présence est observée dans certaines nappes des Landes qui ont des teneurs élevées en fer et manganèse. (région de Peyrehorade et de Créon-Herré-Estigarde. Non toxique aux doses rencontrées, cette présence peut être désagréable pour le consommateur (traces de rouille sur le linge, corrosions de canalisations, couleur rouge de l’eau, goût....)

Traitement de l’eau

La quasi totalité des eaux destinées à la consommation humaine sont traitées avant d’être distribuées. Les eaux de surface (rivières) ont généralement besoin d’un traitement complet, les eaux souterraines, mieux protégées, n’ont souvent besoin que d’une simple désinfection (chloration) qui permet d’éliminer les contaminations d’origine bactériennes.
  • Traitement physique :
    Le dégrillage, tamisage, décantation simple, filtration,flottation.
  • Traitement chimique
    La chaux modifie le pH de l'eau trop ou pas assez dure, l’oxydation au chlore élimine l’ammoniaque, le fer, l’oxydation à l’ozone élimine fer, manganèse, les micropolluants...
  • Traitement physico-chimique
    Coagulation (regroupe les particules) et floculation (brassage) facilitent le dépôt des particules dans le fond du bassin
  • Traitement biologique
    Utilise les esseniellement les bactéries naturellement présentes dans l’eau pour dégrader la matière organique biodégradable naturelle ou les micropolluants artificiels.

Eau du robinet SVP!

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