Le bassin de l’Adour ouvert sur l’océan et adossé aux Pyrénées, subit de grosses perturbations océaniques en toute saison. La chaîne pyrénéenne modére les crues hivernales mais accélére en été le régime torrentiel de ses cours d’eau en particulier dans les coteaux du Pays basque et du Béarn. Si l'’eau d’inondation en se décantant dépose sur le sol des engrais naturels bien appréciés dans certaines zones, la crue de printemps peut détruire environ 1.000 hectares ensemencés.

L'irrigation du bassin

Exemple de retenue collinaire destinée au soutien d'étiage : Le GABAS
Lac de Gabas

Principaux secteurs d’irrigation

La répartition par types de milieu, a été estimée en tenant compte des définitions suivantes :

Particularités

L'irrigation assure la sécurité alimentaire à moyen terme.

 

L’agriculture représente souvent la principale source de la pollution de l’eau, devant l’industrie ou les rejets urbains avec en particulier les déchets animaux.
Culture ou élevage sont sources de pollution des eaux lorsque la capacité de prélèvement des végétaux et l'épuration naturelle des sols sont insuffisantes.
Différents phénomènes sont en cause :
  • Le lessivage et l'érosion, dans les parcelles cultivées, des fertilisants épandus (effluents d'élevage et engrais de synthèse) et des produits phytosanitaires destinés à lutter contre les insectes, maladies et plantes adventices,
  • non étanchéité des bâtiments d'élevage (fosse à purin, à lisier, effluents issus du lavage des installations...)

Brebis

Les polluants agricoles

Remarque: La dégradation ou l’amélioration des concentrations en nitrates dans le milieu doit être relativisée en fonction des conditions hydrologiques des années considérées.
 

Qualité de l’eau potable

Les communes sont responsables du traitement et de la distribution d’eau potable distribuée dans le bassin de l’Adour, elle est généralement de bonne qualité. Les normes françaises actuelles de potabilité sont conformes à la directive européenne et sont pour certaines contaminations plus sévères que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé.